Toutes les unités Modul’O respectent la réglementation en vigueur. Grâce à des mesures rigoureuses de contrôle et une maîtrise totale des risques, nous assurons un environnement sécurisé et fiable pour toutes nos opérations.
Les odeurs sont quasiment imperceptibles car les déchets alimentaires ne sont jamais stockés à l’air libre. Lorsqu’un camion de collecte arrive, il est tout de suite pris en charge par notre équipe et la zone de réception des bacs de collecte est installée dans un bâtiment équipé d’un système d’aspiration et de traitement d’air. Le quai de réception est nettoyé après chaque déchargement et la matière organique continue son chemin dans des canalisations. Tout le processus de méthanisation des biodéchets est réalisé dans des cuves fermées.
Le risque zéro n’existe pas, il est possible de percevoir quelques odeurs de manière exceptionnelle. Ces situations sont rares et traitées dans les plus brefs délais par notre équipe.
Nous avons établi un plan de circulation spécifique pour gérer le flux de tous nos véhicules. Les collectes se font uniquement les jours ouvrés et les grands axes sont priorisés pour éviter les perturbations des résidents locaux. Une dizaine de camions seront en transit chaque jour sur notre site. L’ensemble de notre flotte roule au GNV, participant ainsi à la réduction sonore des véhicules et des émissions de gaz à effet de serre sur le territoire.
La sécurité et le bon fonctionnement de notre activité font partie de nos priorités. C’est pourquoi nous avons pris en compte ces risques dès la conception de Modul’O. Tous nos plans et procédures de gestion ont été soigneusement élaborés et soumis à l’Inspection des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) ainsi qu’aux pompiers locaux pour validation.
Notre unité et ses équipements répondent à toutes les exigences de sécurité demandées par les autorités. Cela inclut la mise en place de systèmes de détection des gaz, de dispositifs de ventilation adéquats, et la formation de nos équipes sur les procédures d’urgence. La prévention des fuites de gaz et la mise en place de mécanismes de coupure automatique sont également des aspects cruciaux pour garantir la sécurité de l’ensemble du processus.
Le site Modul’O dépend de la réglementation des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). Ce cadre réglementaire fixe un certain nombre d’exigences en termes de sécurité, d’environnement et de concertation.
Notre installation est soumise au régime de l’enregistrement (E) et relève des rubriques 2781-2 et 2783 de la nomenclature ICPE. Vous pouvez prendre connaissance de l’ensemble des données de la nomenclature sur le site de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris).
Ces directives nous donnent un cadre d’obligations à respecter sur des thématiques telles que l’intégration dans le paysage, le périmètre d’installation, les études d’impacts, les analyses du digestat, la consultation au public ou encore la cohérence du plan déchets du territoire
Toute la conception de notre unité a été pensée pour que les risques soient maîtrisés et réduits au maximum . Nous avons installé plusieurs capteurs à des points stratégiques pour nous permettre d’agir le plus rapidement possible et anticiper tout incident. Le site dispose d’une zone de rétention en cas de déversement accidentel de liquides ou de digestat pour éviter tout déversement vers un milieu naturel.
Pour une unité de méthanisation, les potentiels incidents sont des fuites de liquides, de gaz ou de digestat qui pourraient dégrader les sols, les milieux aquatiques ou l’air.
Pour chaque projet d’installation, de nombreuses études préliminaires sont menées pour vérifier la compatibilité du projet et écarter toute répercussion sur l’environnement. Ces documents sont minutieusement examinés lors de la phase d’étude du dossier ICPE.
Oui, la méthanisation est une gestion durable des biodéchets alimentaires avec de nombreux avantages environnementaux :
En conclusion, la méthanisation est une solution écologique et durable pour le traitement des déchets organiques et la production d’énergie renouvelable.
Nous implantons nos unités dans des zones d’activités industrielles déjà en service. Elles n’ont pas vocation à accueillir des habitations.
Nous concevons nos unités Modul’O pour optimiser leur intégration dans le tissu urbain. Il s’agit d’unités fermées de petite taille (environ 3 500m2 ). Par ailleurs, nous choisissons des implantations adaptées à notre activité et conformes aux réglementations du plan local d’urbanisme (PLU) de la ville.
Conformément à la réglementation ICPE, tous les flux de déchets entrants et sortants sont recensés dans une documentation de suivi. Des informations précises sur la nature des déchets transportés (quantité, emballage, expéditeur, destinataire) sont regroupées dans un document d’accompagnement commercial (DAC). Nous possédons également un agrément sanitaire qui garantit l’hygiénisation de tous les biodéchets traités sur le site.
Ces suivis nous permettent de garantir la traçabilité de toute la chaîne de valorisation des déchets, de la collecte jusqu’à la phase d’épandage agricole.
Les différences entre la méthanisation agricole et la méthanisation urbaine sont nombreuses. Pour faciliter votre compréhension, nous les avons regroupées dans un tableau :
Le compostage et la méthanisation sont deux processus de traitement des déchets organiques mais ils diffèrent dans leur approche et leurs résultats.
Le compostage consiste à décomposer les matières organiques en présence d’oxygène pour produire du compost, un amendement organique riche en nutriments. Ce processus est aérobie, ce qui signifie qu’il nécessite de l’oxygène pour se dérouler.
La méthanisation, en revanche, est un processus anaérobie qui se déroule en l’absence d’oxygène. Les matières organiques sont décomposées par des bactéries dans un environnement hermétique, produisant du biogaz (principalement du méthane) et du digestat.
En résumé, la principale différence entre le compostage et la méthanisation réside dans les conditions de décomposition (aérobie pour le compostage et anaérobie pour la méthanisation) et les produits finaux obtenus (compost pour le compostage et biogaz + digestat pour la méthanisation).
La qualité de notre biométhane est soumis à des standards précis et encadrés par le code de l’environnement et GRDF. Les caractéristiques chimiques du biométhane sont contrôlées en continu grâce au poste d’injection GRDF et des prélèvements d’analyses sont effectués plusieurs fois par an.
Oui, le biométhane produit par Modul’O est une énergie renouvelable. En l’utilisant, on diminue notre dépendance au gaz issu des ressources fossiles pour nos besoins en chauffage ou en électricité par exemple. Grâce à la petite station GNV installée sur place, tous nos camions de collecte roulent avec un biocarburant.
Le digestat issu de la méthanisation produit peu d’odeurs. Celui produit par Modul’O est stocké chez un agriculteur partenaire, sur une parcelle située au cœur du plan d’épandage. Nous sélectionnons des équipements technologiques performants pour limiter les nuisances olfactives au maximum et maintenir la qualité de vie des habitants. La lagune de stockage est ainsi recouverte d’une géomembrane soudée au sol ne laissant jamais le digestat à l’air libre. Les camions ne déversent pas la matière, elle est acheminée via un réseau d’embranchements enterrés.
Le digestat permet aux agriculteurs d’avoir une alternative locale et naturelle aux fertilisants issus de produits de synthèse, majoritairement importés et néfastes pour la vie des sols.
Nous nous conformons strictement aux exigences de la réglementation ICPE, en effectuant une vérification et une traçabilité des matières premières entrantes grâce à des technologies filtrantes spécifiques. Elles nous permettent de garantir la qualité de notre digestat et l’absence de risque de pollution des sols et des eaux.
Nous vérifions ainsi l’absence de microplastiques, de résidus microbiens et la teneur en azote pour prévenir toute contamination.
En complément, nous réalisons une série d’analyses afin d’examiner la composition du digestat à des étapes clés du processus. La structure des sols est examinée afin d’assurer la compatibilité du terrain choisi. Les doses et la fréquence des apports sont préalablement étudiées pour s’adapter spécifiquement aux besoins des sols fertilisés.
On estime la venue d’un ou de deux camions au maximum par jour sur le site de la lagune. Pendant les campagnes d’épandage (annuelle ou biannuelle) on comptera une vingtaine d’engins agricoles par jour pendant environ 1 semaine. L’ensemble de nos camions roulent au GNV généré par l’unité de méthanisation, un biocarburant émettant beaucoup moins de particules fines qu’un véhicule diesel.
Le digestat doit être remis au sol uniquement lorsque les cultures en ont besoin, c’est-à-dire 1 à 2 fois par an. Conformément à la réglementation en vigueur, les plans d’épandage sont contrôlés et un suivi agronomique est mis en place.
Le digestat est tout à fait adapté à l’agriculture biologique. Nous travaillons avec des agriculteurs partenaires à la fois issus de l’agriculture conventionnelle et de l’agriculture biologique.
Vous n'avez pas trouvé votre réponse ?
Notre équipe est à votre écoute